Sunahama

Sunahama : la capitale de la mine de sable.




Un texte qui date également un petit peu;


Village, c’était l’appellation qu’on lui donnait, mais c’était plutôt un fourmillement humain, sans cesse en mouvement. Le seul à des dizaines de kilomètres à la ronde. La lumière qui y règne est tamisée, donnant à l’endroit un air féerique. Les rayons du soleil ou de la lune ne rentrent que par de minces trouées dans le plafond. Le village lui aussi est recouvert de sable, il n’y a ni voûte céleste, ni étoiles gardiennes au dessus de la tête des habitants de la mine de sable. Juste une paroi à la couleur marron, percée de plusieurs trous de taille différente.
Lorsque la lumière s’y prête, on peut percevoir en suspension dans l’air sec les grains de sable s’infiltrant même au cœur du village.

Les rues dallées conduisent entre les habitations, construites dans une sorte de torchis allant du marron au beige, et donnant au village un dégradé de couleur. Aucune richesse extérieure n’est visible, mais plus on s’approcha du palais, plus les maisons deviennent grandes et imposantes.
Ici le désert est omniprésent. Des tentures s’élèvent au dessus des têtes, protégeant les habitants du sable qui tombe. Bizarrement la chaleur est supportable ici, et entre la nuit et le jour il n’y a pas tant d’écart de température comme dans le désert.
Mais le plus gros problème persiste … le manque d’eau.
On trouve rarement dans Sunahama un puit et encore plus rarement une fontaine. Aucune végétation luxuriante n’est visible. Les économies d’eau sont drastiques pour le peuple, pour leur survie. Mais ils s’en accommodent, sachant pertinemment que la vie ici est la meilleure dont il puisse rêver, dehors il n’y a que le désert.

Le marché est la place centrale du village, l’endroit ou tout s’organise, ou tout arrivent à Sunahama. Des échoppes en bois se dressent de ci de la et proposent toutes sortes de produits, allant des denrées alimentaires jusqu’aux bijoux de valeur. C’est le royaume des marchands … mais aussi des voleurs. Invisibles, insaisissables, ils se jouent des gardes de la mine et on pour mot d’ordre liberté.

Au cœur de cette société, les gardes veillent à la sûreté des lieux ne pouvant empêcher tous les vols et délits de la guilde des voleurs. Ils sont pourtant garant de paix et de soumission dans le village. Personne n’aurait l’idée de se lever contre l’abis, ayant trop peur des représailles. Vêtue de mince plaque de métal qui les protège des coups d’épée fourbes, ils semblent insensibles à la chaleur ou à la soif et leur conditions physiques leurs permettent d’œuvrer rapidement et efficacement à la conservation l’ordre dans le village.

Ils sont aussi le lien avec le palais de la Dune de sable.
Le palais de l’abis Grenat et de sa cour.